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En savoir plusCommuniqué de presse – La Chambre valaisanne d’agriculture relève avec satisfaction que l’étude PARVAL n’a pas décelé de changements de la santé pulmonaire des enfants liés à la période des traitements phytosanitaires dans les cultures viticoles et arboricoles. L’étude PARVAL met cependant en lumière la présence dans l’air de produits chimiques qui ne sont pas d’origine agricole. La science doit investiguer ces autres sources de contamination.
La Chambre valaisanne d’agriculture a suivi attentivement et avec grand intérêt l’étude PARVAL menée par le Swiss Tropical and Public Health Institute sur mandat du Conseil d’Etat valaisan. L’agriculture est la première intéressée à savoir si ses pratiques ont une influence sur la santé de la population, en particulier celle des enfants.
La CVA prend note que la capacité respiratoire des enfants n’est pas modifiée par les traitements des cultures. Ce constat doit rassurer toutes les personnes qui ont été désécurisées par les nombreux messages alarmistes émis à l’égard des produits phytosanitaires depuis plusieurs années.
Ces résultats rassurants illustrent l’efficacité des mesures prises par l’agriculture afin de limiter les risques lors de l’usage de produits phytosanitaires. La CVA note que la plupart des recommandations du STPH sont déjà mises en oeuvre par la législation cantonale ou fédérale.
Il faut souligner que la science n’est pas en mesure de détecter tous les produits chimiques présents dans notre environnement, contrairement aux produits phytosanitaires qui eux sont tous détectables. D’ailleurs, l’étude PARVAL a montré que notre environnement recèle des substances chimiques qui ne proviennent pas de l’agriculture. Il est temps que la science élargisse son champ d’investigations et qu’elle s’intéresse sérieusement à ces autres sources : elle doit rechercher toutes les molécules présentes dans notre air, notre eau, notre environnement et préciser d’où proviennent ces molécules.